Le Canada accède à une confrontation pour la médaille d’or avec la Russie Le Canada a gagné des matchs grâce à ses unités spéciales dans ce tournoi, mais ce soir, il a gagné à forces égales. L’équipe a alloué un but en désavantage numérique et en a marqué un en avantage, mais elle a tenu les États-Unis en laisse à 5 contre 5 et a quitté le Centre Halifax Metro avec une victoire chaudement disputée de 3-2 contre les Américains. Cette victoire permet au Canada d’accéder au match pour la médaille d’or contre la Russie et lui assure au moins une médaille d’argent. Les États-Unis prendront donc part au match pour la médaille de bronze contre la Finlande. Le Canada a rompu l’égalité 2-2 quand Jeff Woywitka s’est retrouvé en possession de la rondelle face au filet américain à 11:40 de la troisième période. Les Américains ont eu plusieurs occasions de marquer pendant les neuf dernières minutes du match, mais ils n’ont pas réussi à trouver le fond du filet. Le match a été serré du début à la fin, les États-Unis étant la première équipe capable de résister au jeu agressif du Canada. Avant le match, l’entraîneur des États-Unis, Lou Vairo, a fait une blague disant que son équipe allait probablement perdre « huit ou neuf à zéro » en se moquant de la chance que son équipe avait reçue. L’équipe de Vairo ne s’est pas laissée abattre par la foule hostile ou les prédictions allant toutes dans le même sens. Il a même semblé que son équipe avait mieux joué que le Canada malgré que les tirs au but étaient 42-15 en faveur des Canadiens. Ces chiffres ne sont pas les meilleurs indicateurs du déroulement de la partie parce que les Américains ont eu plusieurs belles occasions de marquer sans être capables de décocher un seul tir. L’équipe des É.-U. a donné le vertige à la formation canadienne dans sa propre zone à quelques reprises alors que les Canadiens ont souvent joué avec la rondelle à leurs pieds. « Elle ne voulait tout simplement pas s’immobiliser pour nous ce soir », a dit Nathan Paetsch qui a marqué le premier but du Canada. « Toute la soirée, nous n’avons pu immobiliser la rondelle. » Plusieurs punitions ont été imposées pendant le match, donnant lieu à quatre avantages partiaux de deux joueurs. L’arbitre Danny Kurmann de la Suisse a enduré la colère des Haligoniens à la fin de la deuxième période lorsqu’il a chassé trois joueurs du Canada, tous des défenseurs, au banc des punitions en 40 secondes. Il s’est racheté en faisant presque la même chose aux Américains en troisième période. Après le match, les deux formations étaient visiblement frustrées par les décisions, mais les deux ont aussi eu le tact de ne pas en parler. « Je suis simplement content que nous ayons pu tenir le coup », a dit Carlo Colaiacovo, « après qu’ils ont marqué le premier [but en avantage numérique] il leur restait presque deux minutes. Ce fut notre moment de vérité, nous avons tenu le coup. » Derek Roy, le joueur du match du Canada, et les autres membres de son trio, Gregory Campbell et Joffrey Lupul, se sont avérés être la ligne la plus fiable ce soir, de dotant de chances après chances grâce à leur travail acharné. Les États-Unis ont répliqué avec Dustin Brown, Zach Parise et Eric Nystrom, qui ont devancé les autres de loin ce soir grâce à leurs passes précises. Les deux équipes ont pu profiter du travail impeccable de leur gardien, Marc-André Fleury et Robert Goepfert se livrant un duel toute la soirée. Robert Goepfert, qui a repoussé 39 tirs, a été choisi le joueur du match des États-Unis. « J’ai essayé de jouer mon jeu ce soir », a-t-il dit après la rencontre. « J’ai essayé d’ignorer tous les critiques avant le match qui disaient que nous n’avions aucune chance. Je savais que nous en avions une. » Au cours de la deuxième période, le Canada s’est doté d’une avance de 2-1 grâce à un but de Pierre-Marc Bouchard, mais, dans l’ensemble, la période a été plutôt atroce. La période a pris fin dans une rafale, mais pas une rafale comme celle à laquelle les partisans canadiens sont accoutumés. Brendan Bell, Nathan Paetsch et Steve Eminger ont tous écopé de punitions dans la dernière minute de jeu ce qui a permis aux Américains de profiter d’un avantage de deux hommes pendant plus de trois minutes au total. La vivacité à laquelle s’attendaient les partisans n’était pas là pendant le premier tiers qui s’est terminé par une marque nulle, 1-1. La première occasion de marquer du Canada est survenue à 2:20 quand Pierre-Marc Bouchard a attaqué le filet et que Pierre-Alexandre Parenteau s’est emparé du rebond pour voir Robert Goepfert lui voler un but. Exactement une minute plus tard, Joeffrey Lupul et Matt Stajan ont repris le même jeu, mais Goepfert était toujours prêt à relever le défi. Le Canada a enfin résolu l’énigme que représente Goepfert à 4:24 quand Paetsch a inscrit un but d’un tir de la pointe avec l’aide de Kyle Wellwood. Goepfert n’avait aucune chance sur le jeu, la rondelle ayant touché au moins un bâton avant de pénétrer dans le but. La première occasion de marquer des Américains est survenue à 5:27 quand Marc-André Fleury a volé Christophe Higgins lors d’une échappée partielle. L’arrêt a incité la foule à entonner « Fleury », un chant qui a résonné partout dans l’aréna. Après le match le capitaine Scottie Upshall a dit que le Canada avait gagné à cause de Fleury, « Je ne pense pas que nous serions ici ce soir sans ce gars là entre les poteaux. C’est facile de jouer quand tu sais qu’il y a quelqu’un d’aussi fiable derrière. » Les Américains ont semblé indisciplinés en première période. Ryan Kessler a écopé d’une punition pour obstruction contre le gardien et Goepfert s’est vu imposer une punition pour avoir retardé la partie. Les Américains ont viré le célèbre jeu de puissance canadien sens dessus dessous et ont profité d’une erreur. Fleury a essayé de dégager la rondelle, mais Nystrom et Parise ont pris possession de la rondelle à la suite d’une mauvaise tentative de sortie de zone et Nystrom a nivelé la marque 1-1. Après le match, Nystrom a parlé des occasions de marquer, « Elles étaient là. Nous n’avons tout simplement pas pu en profiter. Mais les occasions étaient définitivement là. » Ce fut un match bizarre pour Tootoo qui a été impliqué dans une drôle de situation en troisième période quand Mark Stuart a semblé être blessé à la suite d’une des mises en échec brevetées de Tootoo qui a ensuite été victime d’un coup de bâton de Stuart et d’un autre de Patrick O’Sullivan qui a été puni. Tootoo a semblé se blesser au poignet sur le jeu, mais il est revenu dans le match pour obtenir une aide lors du but gagnant quatre minutes plus tard. Lorsqu’on les a questionnés sur la confrontation imminente avec la Russie pour la médaille d’or, les Canadiens ont fait preuve de beaucoup d’humilité, mais l’attaquant Matt Stajan a bien voulu exprimer une opinion : « Le match contre la Russie sera un excellent match parque c’est une excellente équipe. Mais n’oubliez pas que nous aussi sommes une excellente équipe. » Le match pour la médaille de bronze sera présenté dimanche à 16 h (heure de l’Atlantique) et le match pour la médaille d’or sera présenté à 20h10 (heure de l’Atlantique). Pour connaître les résultats pendant les matchs et pour une analyse complète après les matchs, consultez le www.canadianhockey.ca. Forest Kenney Le moment décisif : Canada contre États-Unis La foule était suffisamment silencieuse pour que l’on entende les gens murmurer « supplémentaire » et « tirs de barrage ». Toute la semaine, on se demandait qui le Canada allait affronter dans le match pour la médaille d’or. Le match Canada c. États-Unis était égal, 2-2, et le Canada venait tout juste de rater l’occasion de marquer pendant un avantage de 5-3. Soudainement, tout était incertain. Dans un match extrêmement serré entre deux rivaux acharnés, il a été tout à fait approprié que le moment décisif survienne avec moins de 10 minutes à faire dans le match. Les deux équipes ont dû composer avec des désavantages de 5-3, mais ce fut à forces égales que le défenseur Jeff Woywitka a effectué un puissant tir au-delà du joueur du match de la formation américaine, le gardien Robert Goepfert. Le jeu a pris naissance quand Jordin Tootoo a continué de jouer avec agressivité le long de la bande en zone américaine. S’emparant de la rondelle, il a effectué une passe à Mattthew Stajan qui a repéré Jeff Woywitka s’avançant seul de la pointe. Le but de Woywitka, son deuxième du tournoi, s’est avéré être le but gagnant et bien que le match ait été rempli de jeux incroyables, d’arrêts spectaculaires et de jeux serrés, c’est ce jeu qui a permis à la foule de libérer les centaines de décibels causés par une tension intériorisée et une joie sans inhibitions. Le moment décisif du match Canada c. États-Unis : le but vainqueur de Woywitka sur les passes de Tootoo et Stajan. Gary Caven
Le Canada et les États-Unis reprennent les hostilités La rivalité canado-américaine reprend vendredi soir au Centre Halifax Metro et l’enjeu ne pourrait être plus grand. Le gagnant a rendez-vous avec le destin, dimanche soir, dans le match pour la médaille d’or. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent contre le Canada, les Américains sont prêts à ce match qui leur donnera la chance de gagner leur première médaille depuis 1997. Le parcours vers la demi-finale a été plus court pour les Canadiens qui ont obtenu un laissez-passer pour la demi-finale grâce aux huit points qu’ils ont accumulés lors de la ronde préliminaire et à leur premier rang du groupe B. Les Américains ont terminé au deuxième rang du groupe A et ont dû affronter une puissante équipe tchèque lors d’un match quart de finale, dimanche. Les États-Unis se sont accrochés tant bien que mal à une avance de 4- 1 pour finalement inscrire une victoire de 4-3. Ce sera la première rencontre en deux ans entre ces équipes, le Canada ayant gagné le dernier match 2-1 en quart de finale à Moscou en 2001. Les affrontements avec leurs cousins du Nord n’ont pas joué en faveur des Américains par le passé : ils présentent une fiche de 4-22-3 au CMHJ contre le Canada. Toutefois, les Américains ont une lueur d’espoir : leur dernière victoire sur les Canadiens est survenue en sol canadien à Winnipeg, en 1999, lorsqu’ils les ont résolument battus 5-2. Ils aimeraient bien à nouveau ruiner la fête pour les Canadiens, chez eux. Robert Goepfert est le gardien de but des États-Unis et il a fait du bon travail jusqu’à maintenant pour son entraîneur Lou Vairo. Il se trouve au milieu du classement chez les gardiens, mais a été alerte lorsque le besoin s’est fait sentir, surtout lors d’un arrêt du patin face à Jiri Novotny de la République tchèque avec 30 secondes à faire pour préserver la victoire en quart de finale. L’attaque est dirigée par deux marqueurs doués, Zach Parise et Christopher Higgins, deux des jeunes joueurs les plus dynamiques à faire partie de l’équipe au cours des dernières années. Parise et Higgins exigent l’attention des adversaires lorsqu’ils sont en possession de la rondelle. Christopher Higgins est premier du tournoi au chapitre des buts en désavantage numérique ; le redoutable jeu de puissance du Canada devra donc être sur ses gardes. Le jeu de puissance n’est pas le seul élément canadien qui devrait inquiéter les Américains. La profondeur de la formation canadienne n’a pas d’égale à ce tournoi. Le Canada a fait appel à 14 marqueurs différents en quatre matchs. Le duo défensif de Carlo Colaiacovo et Ian White est au premier rang des marqueurs canadiens. Lors de son dernier match, la veille du Jour de l’An, le Canada a été témoin de l’éveil de deux de ses joueurs les plus talentueux, Pierre-Marc Bouchard et Joffrey Lupul. Pour marquer, les États-Unis devront trouver une façon de déjouer Marc-André Fleury, le meneur du tournoi chez les gardiens en ce qui a trait à la moyenne de buts alloués (0,88) et au pourcentage d’efficacité ( 96 %). Outre ces statistiques impressionnantes, Marc-André jouit de l’appui de nombreux spectateurs. Seul Jordin Tootoo est peut-être une menace sérieuse à son titre de joueur le plus populaire. Il faut noter que les deux joueurs vedettes de chacune des équipes, Parise et Fleury, n’ont pas encore été repêchés. Le Centre Metro devrait être plein à craquer de directeurs généraux, des dépisteurs et de partisans, tous excités à l’idée de voir à l’œuvre ceux qui seront sans doute des choix de première ronde. Le match commence à 20h10 et l’affrontement risque d’être rude. Vérifiez les résultats en direct pendant le match et lisez l’analyse approfondie après le match au www.canadianhockey.ca . Forest Kenney |
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